Jean-Diego intègre l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris en 1990. Assistant du Département des peintures du musée du Louvre durant plusieurs années, il complète sa formation par une connaissance approfondie des peintres réalistes, qui, à la suite du Caravage, ont marqué l’art du XVIIème siècle.
Une passion qui le mène en Espagne où, durant dix ans, il parcourt le pays et affine également sa connaissance de l’art populaire sacré.
La pratique du portrait, dans laquelle il se spécialise, l’amène également à dialoguer avec l’œuvre d’artistes plus contemporains comme Morandi dont se rapprochent souvent ses premières œuvres.
Au tournant des années 2010, une commande de collectionneurs marocains lui offre l’occasion de découvrir cet « orient singulier » qu’avant lui, Delacroix ou Matisse ont exploré. Contre toute attente, sa pratique vole alors en éclat. L’huile cède la place à la gouache, la toile aux papiers découpés, et sa palette austère, à une frondaison de couleurs pures et lumineuses.
Radical, ce mouvement l’amène à synthétiser ses acquis et à les mettre au service d’un univers singulier entièrement tourné vers le merveilleux, dont le héros sera Pico Falso.
Jerome Buisson, historien de l’art.
Huile sur toile et crayon sur papier, 1990 – 2010
Pour le théâtre
2010 : « La révélation m’est venue de l’Orient » Henri Matisse.
Palette parisienne
Palette marocaine
« L’avenir radieux », huile sur toile, 212 x 180 cm, 2010
Dessins rouges. Gouache sur papiers découpés
Dessins et portraits merveilleux. Gouache sur papiers découpés
2020 : irruption définitive de Pico Falso déguisé en empereur Marc-Aurèle (et hardi) dans l’atelier du peintre. Gouache et collages sur papier, 25 x 32 cm.